Passage d'une inconnue

Une jeune femme, aux allures douces et gracieuses était revêtue d’une tenue plus que courte, qui l’exposait presque, noire avec le motif rouge de l’organisation dont elle était membre. Elle était vraiment très belle, et semblait d’une douceur sans pareil, inégalable. Sa démarche était douce et agréable, laissant sourire quiconque la voyait passer. Sa grâce faisait d’elle quelqu’un de rare, et sa dextérité, quelqu’un de douée. De plus, Orochi n’était pas des moindre, assassine connue et reconnue, cherchée et recherchée dans tous les villages. Orochimaru voulait sa tête depuis quelque temps déjà, mais elle avait toujours eu le don de lui échapper. Il y avait un peu de vent, ça faisait virevolter sa douce chevelure noire ébène, reflétant le violet améthyste de ses yeux. Elle voulait se balader dans un village, peu importait celui-ci, car Orochimaru ne l’avait vu qu’une fois, il y a dix ans, il ne devait plus se souvenir exactement d’elle et ne la reconnaîtrait pas du premier coup. Elle se mit derrière un arbre et dénoua la ficelle qui tenait son haut fermé. Celui-ci tomba sur le sol, et elle fit de même pour sa courte jupe. Se revêtant rapidement, elle avait mis sur elle son bel ensemble violet, qui la rendait si séduisante. Elle se baissa pour ramasser son linge, le plia et le rangea soigneusement dans son sac, où elle sortit son diadème coloré. Elle le posa sur sa chevelure sombre, et elle semblait si majestueuse, si noble… Elle s’avança vers la sortit du repère et se sortit tout simplement. Elle avait un bon temps de marche pour parvenir quelque part. Elle voulait croiser du monde, charmer quelqu’un, voir si elle avait toujours ce même pouvoir sur les hommes, quitte à être déçue. Ses geta martelait le sol avec une touche de douceur. Ses yeux fixaient chacun des recoins de la nature avec intéressement. Elle savait très bien où aller. Elle allait, à Oto. La belle créature s’avançait à pas certains dans cette nature hostile, où régnait animaux sauvages comme ninja futé. Mais encore, les ninja, elle les connaissait tous, et, de même pour eux. Orochi était quelqu’un de respectée, bien qu’étant une femme. C’était rare dans ce monde de macho, mais, elle avait bien mérité sa place au sein de l’akatsuki.

* Aussi loin que me porte mes pas j’avancerais, aussi loin que résonne ma voix, je crierais, et aussi proprement que je le peux, je tuerais, sans me souiller *

Cette petite pensée la fit sourire, mais elle avait l’air si douce et fragile, qui aurait pu penser qu’elle n’était autre qu’une vipère ? Orochi, dieu serpent veillait sur elle. D’ailleurs, est-ce pour ça qu’Orochimaru voulait sa tête ? Drôle de question qui sera bon de lui poser un jour, le jour, même pourquoi pas ! Oto… Non, changement de plan, elle voulait aller à Taki, ses belles cascades lui manquaient. Là-bas, elle était presque sûre de trouver quelqu’un. Elle sortit un kunai de ses portes armes dissimulait sous sa courte jupe fendue, et passa son index dans la hanse, commençant à le faire tourner autour de son doigt. Elle le lançait avec force en l’air, et le rattrapait, la pointe vers le sol, juste sur le bout de l’index. Elle pouvait s’ouvrir sérieusement comme ça, mais, Orochi était dextre. Elle marchait, sans s’arrêter, pressée d’arriver.
Trois heures plus tard, Taki était devant elle, du moins, la plus grande cascade. Elle s’assit au bord de l’eau et trempa délicatement sa main, et puis, finit par s’allonger sur la frontière de terre qui délimitait sol et eau. Elle avait l’air si douce à passer le bout de son doigt sur la surface liquide… Elle attendait le prince charmant… Ce détour fait, elle se lassa du bruit pur e l’eau qui tombait comme une pluie fine de pétales. Elle se releva, et, balayant ses cheveux vers l’arrière d’un mouvement vif de bras, elle se dirigea vers Oto. Sachant très bien ce qui l’attendait, elle se trouva un panier à Taki, au passage, et le rempli d’herbe médicinale, puis, sortit de sa sacoche le fameux bandeau d’Oto qui était si vieux, et n’oublia pas de ranger sa bague.

Je post à la suite pour upper le sujet ^^

[Désires tu une intervention évenementielle où un post de ma part ? Dans la mesure où tu es deserteuse tu n'as pas tellement besoin d'être guidée, tu peux poster un peu où tu veux, je veux pas (trop vite ^^) m'imposer dans ton RP]

A Oto, la pluie tombait insolemment sur les rizières toujours occupées par les paysans qui travaillaient en dépit du temps. Leurs dos courbés et usés venaient récolter leur denrée, plus grande source de revenu du pays après le crime et la prostitution. Le regard d’un d’eux se posa sur la jeune fille, Orochi Tsuki. Bien sûr, ce paysan ne pu la reconnaître, il ne la connaissais pas, mais lui fit toutefois un signe de bonjour, comme si les ninjas d’Oto avaient, pour seule condition d’avoir un bandeau du son, un statut supérieur.

Orochimaru, lui, se préparait à rentrer dans son antre pour se lancer dans d’importantes recherches. En effet, il eut vent de l’existence d’un ninja qui avait le pouvoir d’invoquer des personnes décédées avec une aisance déconcertante, celle d’un nécromancien. Orochimaru avait alors hâte de commencer à planifier comment il allait rendre visite à l’homme pour lui exposer la simplicité du choix qu’il lui donnerait, à savoir la vie ou la mort…



Mes pas laissaient un écho d’eau sur les flaques d’un chemin d’herbe toutefois assez boueux, assez pour me ralentir, assez pour ressembler à ces problèmes qui vous retiennent et vous empêchent de prendre votre envol. Quelque chose de métaphorique, peut être, dans tous les cas, ces pensées n’ont aucun intérêt… Oui, il faut à tous prix que je sache si cet homme en vaut la peine, si ce n’est qu’un charlatan qui mourra, ou un véritable ninja qui me permettra de faire évoluer mon Edo Tensei… Kinjutsu… Laissez moi rire. Je prends le mauvais rôle tandis qu’eux les utilisent soit disant pour le bien, or, le Shiki Fuujin est le sceau le plus maléfique. Et pourtant, devinez de quel village proviennent ses utilisateurs ? Haha… Konoha, votre manichéisme vous perdra. Konoha, ton orgueil te mènera tout droit vers une autodestruction forcée et sans appel…

Cette pluie, elle, venait pleurer sur les morts que feront mes ninjas aujourd’hui. Peut être devrais-je un jour me retourner et pleurer ces vies ôtées ? Non. Il y en à tellement que mes larmes ressembleront certainement à cette pluie, mais plus intense encore… Ce passé, tellement délicat et doux… L’ambition à pour intérêt sa non adéquation avec le présent, et maintenant que le présent est là, l’avenir n’a plus de place… Il est la, le véritable trésor de la jeunesse, et il est la, le véritable luxe de l’existence… Le rêve… J’ai mis les miens sur mon propre sentier, et personne ne saurait être un obstacle assez grand pour … qui est-ce ?

Une femme, un bandeau d’Oto ? Peu importe, une kunoichi sans intérêt. Du moins, je ne sais pas qui elle est, je n’aurais aucun intérêt à lui parler ou à me montrer face à elle…



En effet, Orochimaru continua son chemin sans accorder plus d’importance à cette femme qui passait là. Pourtant, peut être aurait t’il pu reconnaître ses traits ? Peut être aurait t’il pu faire un lien, peut être que se retourner et partir n’était pas la meilleur des solutions. En tous cas, le serpent traçait son chemin sur les sentiers boueux, prêt à se plonger dans d’amères réflexions…